Citations juridiques

E. Rabel dans L'unification du droit de la vente international, Receuil Lambert, tome II, §118, p.701 : " Harmoniser la pensée juridique anglo-américaine avec la pensée continentale, créer un sol juridique commun ".

E. Kant : " Le péché majeur dont le genre humain continue de se rendre coupable, en refusant de se soumettre à un ordre légal qui règle les rapports entre les peuples".

E. Kant : " Les Lumières sont ce qui fait sortir l'Homme de la minorité dont il est lui-même responsable. La minorité consiste dans l'incapacité où il est de se servir de son intelligence sans être dirigé par autrui [...]. Sapere aude, aie le courage de te servir de ta propre intelligence! Voilà donc la devise des Lumières".


Hegel : « Dans le cas des lois du droit, intervient l’esprit de réflexion, et la diversité de ces lois suffit à nous rendre attentifs à ce fait que ces lois ne sont pas absolues. Les lois du droit sont quelque chose de posé, quelque chose qui provient de l’homme. La conviction intérieure peut entrer en conflit avec ces lois ou donner leur adhésion. L’homme ne s’en tient pas à ce qui est donné dans l’existence, mais affirme, au contraire, avoir en lui la mesure de ce qui est juste. Il peut sans doute être soumis à la nécessité et à la domination d’une autorité extérieure, mais il ne l’est pas comme dans le cas de la nécessité naturelle, car son intériorité lui dit toujours comment les choses doivent être et c’est en lui-même qu’il trouve la confirmation ou la désapprobation de ce qui est en vigueur ».

Montesquieu : " C'est une expérience éternelle que ceux qui ont du pouvoir sont portés à en abuser : ils vont jusqu'à ce qu'ils trouvent des limites ".

Gérard Marcou, directeur de la Collection Logiques Juridiques chez l'Harmattan : " Le droit n'est pas seulement un savoir, il est d'abord un ensemble de rapports et de pratiques que l'on rencontre dans presque toutes les formes de sociétés. C'est pourquoi il a toujours donné lieu à la fois à une littérature de juristes professionnels, produisant le savoir juridique, et à une littérature sur le droit, produite par des philosophes, des sociologues ou des économistes notamments ".

Hugues Grotius : " Or une des choses propes à l'Homme, est le désir de la Société; c'est-à-dire, une certaine inclination à vivre avec ses semblables, non pas de quelque manière que ce soit, mais paisiblement et dans une communauté de vie aussi bien réglée que ses lumières le lui suggerent... ". Dans Le droit de la guerre et de la paix.

Alain Pellet : " Tous les systèmes ont cherché un moyen de combler les " vides " du droit. En l'absence de règles précises - écrites, coutumières ou déduites de précédents - tous ont recours à des principes généraux dont l'origine est discutée, mais qui font toujours assez largement appel à la subjectivité de l'interprète. Les caractères particuliers du droit international rendent une telle démarche particulièrement nécessaire " dans Recherche sur les principes généraux de droit en droit international, thèse, Paris II, 1974.


Christian Dominicé : " ... à la différence des diverses parties du droit interne, notre discipline est un tout elle-même. Elle n'est pas une branche d'un système juridique, mais elle constitue elle-même un système. Plus exactement, le droit international public est un ordre juridique, de même que chaque système de droit national constitue lui aussi un ordre juridique ".


John Locke : dans son second Traité du gouvernement civil, " L'homme étant né, comme cela a été prouvé, avec le droit de perfectionner la liberté et la jouissance sans limites de tous les droits et privilèges de la loi de nature, à l'égal de tout autre homme ou de tout groupe d'hommes dans le monde, il a par nature un pouvoir, non seulement de préserver sa propriété, c'est-à-dire de sa vie, de sa liberté et de sa terre, contre les attaques et tentatives d'autres hommes, mais aussi de punir et de juger les infractions à cette loi chez d'autres, quand il est persuadé que l'infraction mérite, fût-ce la mort même, quand la caractère odieux du fait le requiert selon lui ".

Herbert Hart : " La pensée spéculative américaine sur la nature du droit... est marque par une concentration, au point de devenir une obsession, sur le processus juridictionnel, c'est-à-dire sur ce que font et doivent faire les tribunaux, comment les juges raisonnent et devraient raisonner dans telle ou telle instance ".

Herbert Hart : " Certains affirment que la connaissance du caractère du juge, de ses habitudes, de ses vues politiques, économiques, sociales, même de son état de santé, sont des éléments aussi importants à prendre en considération pour prévoir la décision que la doctrine juridique ".

Oliver Wendell Holmes : " J'entends par droit la prévision de ce que feront les tribunaux dans une instance concrète et rien de plus ". 

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